Panama papers : seule une poignée des fraudeurs ont voulu coopérée

Le scandale des Panama papers retentissait au printemps de l’année 2016. Après la déflagration des fraudeurs fiscale qui a fragilisé les gouvernements en exposant des personnalités, des séries d’enquêtes ont étés déclenchées à l’échelle internationale. Jusqu’ici, il s’avère que seule une petite poignée de fraudeurs ont accepté de coopérer, tandis que les autres continuent à tout nier en bloc.

 

Un petit zoom de retour sur les Panama papers

Il s’agissait en fait de la fuite de 11,5 millions de documents qui ont étés issus des archives du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Ces documents dévoilèrent les pratiques financières cachées via des sociétés offshore de 560 contribuables. Il s’agissait pour la plupart de dirigeants politiques, sportifs de renoms et autres personnalités ainsi que de grandes entreprises à travers le monde. Aujourd’hui, les enquêtes continuent et les impacts des révélations ne s’estompent toujours pas.

 

Les retentissements sur les personnalités célèbres et influentes

La démission du Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson a fait suite à la déflagration. En effet, ce dernier détenait des avoirs aux îles Vierges britanniques sans les déclarer au fisc. Mais il fut loin d’être le seul à être touché par le scandale. En effet, plus de 140 hommes politiques et responsables publics ont également étés concernés ainsi que des vedettes de cinéma tels que Jackie Chan et des sportifs comme le footballeur argentin Lionel Messi. Près de 150 enquêtes ont été lancées dans 79 pays afin de parer aux évasions fiscales et blanchiment d’argent.

La majorité des accusés nient tout en bloc

Face à ces enquêtes et accusations, seule une petite poignée de fraudeurs ont accepté de coopérer. En effet, une grande majorité nie tout en bloc. Jürgen Mossack et Ramon Fonseca Mora, qui ont fondé le cabinet Mossack Fonseca ont été placés en détention provisoire. Le gouvernement panaméen, quant à lui, après avoir vécu un préjudice moral, a décidé de prendre des mesures strictes afin de lutter contre blanchiment de capitaux et l’évasion fiscale. Le ministère public a d’ailleurs annoncé que l’enquête sur les Panama Papers allait reprendre après une brève suspension de deux mois due à des raisons techniques.